Drones russes sur la Pologne : que prévoit l’article 4 du traité de l’OTAN

Au moins 19 violations de l’espace aérien polonais ont été enregistrées, selon le premier ministre polonais, Donald Tusk. Ce dernier a fustigé une « provocation à grande échelle » par des « drones russes » et a demandé à l’OTAN d’activer l’article 4 de son traité, qui prévoit des consultations entre alliés en cas de menace.

Le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte a, lui, averti la Russie que l’Alliance atlantique défendrait « chaque centimètre » de son territoire.

De son côté, la Russie a assuré ne pas avoir visé la Pologne et accuse Varsovie de ne pas avoir fourni de « preuves » montrant que ces drones étaient d’origine russe.

Le Premier ministre polonais Donald Tusk a déclaré qu’une opération était en cours en réponse à de « multiples violations » de l’espace aérien polonais alors que les forces russes ont attaqué des parties de l’Ukraine occidentale limitrophes de la Pologne tôt mercredi matin.

Cette déclaration intervient après que les forces armées polonaises ont indiqué avoir abattu plusieurs objets de type drone qui ont « violé de manière répétée » l’espace aérien du pays.

« Des armes ont été déployées et des opérations sont en cours pour localiser les objets abattus« , ont indiqué les forces armées. Les forces ont été amenées au « plus haut niveau de préparation« , ont-elles ajouté.

C’est la première fois que la Pologne, membre de l’OTAN, s’engage directement avec des moyens russes depuis le début de l’invasion massive de Moscou en février 2022.

ARTICLE 4

Faire front. Après l’incursion de drones russe dans l’espace aérien polonais ce mercredi 10 septembre, Varsovie a demandé à l’Otan d’activer l’article 4 du traité Atlantique qui prévoit des consultations entre alliés en cas de menace sur l’un de ses membres. Une requête rapidement mise à exécution.

Les entretiens avec les alliés « prennent à ce moment précis la forme d’une demande formelle d’activation de l’article quatre du traité de l’Atlantique Nord », a déclaré le Premier ministre Donald Tusk devant le parlement. Il s’agit d’une « recommandation commune » prise par lui-même et le président nationaliste Karol Nawrocki, a souligné Donald Tusk.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *