Un deuxième porte-avions américain en route pour le Moyen-Orient

Les États-Unis se préparent à frapper très fort. Après avoir déjà déployé au moins six bombardiers furtifs B-2 à Diego Garcia et déployé des systèmes antimissiles au Bahreïn, Washington a ordonné à un deuxième porte-avions de rejoindre le CENTCOM, le centre de commandement des opérations militaires des États-Unis au Moyen-Orient.

L’USS Carl Vinson, habituellement basé à San Diego, en Californie, a été déployé il y a quelques mois dans la région indo-pacifique, notamment pour des entraînements avec l’armée sud-coréenne. Vendredi 28 mars, il a reçu l’ordre de quitter l’île de Guam pour se diriger vers le Moyen-Orient. Il devrait arriver sur zone dans une dizaine de jours.

Le porte-avions USS Carl Vinson hébérge l’escadre aérienne Carrier Air Wing Two, composée d’avions F-18 Hornet, F-35 Lighting II et EA-18G Growler. Le navire est aussi escorté par un destroyer lance-missiles Aegis et un croiseur lance-missiles spécialisé en défense aérienne.

Le Carl Vinson rejoindra sur place un autre porte-avions, déjà présent depuis plusieurs semaines en mer Rouge : l’USS Harry S. Truman, qui a quitté son port d’attache en Virginie fin septembre. Après avoir mené des exercices de l’OTAN en mer du Nord, il avait rapidement rejoint la mer Rouge pour mener des frappes contre les rebelles Houthis du Yémen.

L’USS Truman était en fin de mission

Le navire arrivait à la fin de son déploiement lorsqu’il a reçu l’ordre de poursuivre sa mission. Selon un responsable américain cité par le site USNI News, l’USS Truman restera au Moyen-Orient pendant un mois supplémentaire.

Il n’est pas rare que deux porte-avions américains se trouvent en mission simultanément dans un même secteur. Comme le rapporte USNI News, le dernier chevauchement de deux porte-avions au sein du CENTCOM a eu lieu fin août et début septembre, lorsque le groupe aéronaval Abraham Lincoln et le groupe aéronaval Theodore Roosevelt opéraient tous deux dans la zone de responsabilité. Mais le contexte est différent aujourd’hui avec les frappes contre les Houthis et la menace d’une guerre imminente contre l’Iran.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *