Exemple à suivre ? : le Portugal pourrait préférer le RAFALE au F-35 !

Le Portugal va-t-il renoncer au F-35 ? Pour remplacer ses F-16 arrivant bientôt en fin de vie, Lisbonne envisageait d’acheter des avions militaires américains F-35. Mais les dernières prises de position de Donald Trump pourraient bien compromettre ses projets initiaux. Pour son réarmement, le Portugal étudierait en effet désormais la possibilité de se tourner vers ses voisins européens, a indiqué le ministre de la Défense Nuno Melo dans un entretien accordé au journal Publico. publié jeudi 13 mars, comme le relaie BFMTV.

«Dans nos choix, nous ne pouvons pas rester insensibles à l’environnement géopolitique. La position récente des États-Unis, dans le contexte de l’OTAN et au niveau géostratégique international, doit nous faire réfléchir aux meilleures options, car la prévisibilité de nos alliés est un atout majeur à prendre en compte», a-t-il déclaré. Avant de poursuivre : «Cet allié qui est le nôtre, qui a toujours été prévisible au fil des décennies, pourrait apporter des limitations à l’utilisation, à la maintenance, aux composants et à tout ce qui a trait à la garantie que les avions seront opérationnels et utilisés dans tous les types de scénarios».

À lire aussi : Dassault Aviation profitera de «l’arrivée de Trump» et du bazooka de l’Allemagne

Plusieurs options envisagées

Dès lors, «plusieurs options doivent être envisagées, notamment dans le contexte de la production européenne et en tenant compte également du retour que ces options peuvent avoir pour l’économie portugaise». Parmi les différentes options, le Portugal pourrait opter pour l’Eurofighter d’Airbus, l’avion de combat Gripen du groupe suédois Saab ou encore le Rafale du géant français Dassault. Questionné sur l’éventuelle acquisition d’avions Rafale, Nuno Melo a toutefois esquivé : «Je n’aurai pas cette discussion ici», a-t-il répondu.

De son côté, un porte-parole du ministère de la Défense a déclaré que le F-35 n’était pas hors course : «Nous étudierons les options disponibles sur le marché parmi les pays alliés, comme par exemple les différents modèles disponibles en Europe, ou les F-35 américains», a-t-il indiqué auprès de l’AFP.

À lire aussi : Vente d’armes : la France a atteint des records en 2024

«Les chasseurs F-35 n’ont pas été exclus du processus de remplacement des F-16», a-t-il insisté, tout en soulignant que le choix serait aussi dicté par «le contexte géopolitique actuel (qui) montre la nécessité de renforcer le pilier européen de défense de l’Otan».

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *